AMBATONDRAZAKA - Quatre enfants violés dans un quartier

Les habitants d’Ambatondrazaka sont incités à dénoncer le crime sexuel.  

Le fokontany d’Avaradrova-Avaratra, à Ambatondrazaka, a enregistré quatre cas de viol sur des enfants de moins de 13 ans. Les auteurs se trouvent maintenant en prison.

Série de viols d’enfants de moins de 13 ans. Le fokontany d’Avaradrova-Avaratra, dans la ville d’Ambatondrazaka, en ont comptabilisé quatre, ce mois-ci. L’on ignore s’il y en a encore d’autres non déclarés.

Les habitants sont paralysés par l’horreur de la situation, par les agissements les plus atroces des criminels sexuels. Deux coupables présumés ont été identifiés, arrêtés, enquêtés et mis en détention préventive à la maison centrale d’Ambatondrazaka. L’un, âgé de 45 ans, s’y trouve depuis la semaine écoulée. L’autre, 40 ans, y est depuis mercredi.

Ce dernier aurait abusé d’une fillette de 8 ans. Les parents de cette dernière ont découvert un peu tardivement, le 11 mars, ce qu’elle a subi quelques jours plus tôt. Ils ont senti une forte odeur au niveau de sa partie intime. C’est à ce moment-là qu’ils sont sortis de leur torpeur et ont commencé à l’interroger.  Sa mère a pu vérifier qu’elle a été agressée sexuellement. C’est ce que le médecin a d’ailleurs confirmé. Le bourreau habite non loin de chez eux. 

Envoûtée

D’après la petite fille, il l’a portée avec son petit frère jusque chez lui. Le garçon aurait arrêté de pleurer quand il a reçu de lui un billet de 200 ariary. Le pédophile aurait ensuite collé sa main sur la bouche de la fille. Il a assouvi sa concupiscence sur elle.

L’autre quadragénaire, quant à lui, aurait violé une fille de 12 ans. D’après sa victime, il l’aurait envoûtée. Elle a révélé qu’elle ne s’appartenait pas quand elle l’a suivi jusque chez lui. Le pervers a abusé d’elle dès qu’ils sont entrés dans sa maison. Il a commis deux fois ses actes bestiaux sur elle, toujours avec le même mode opératoire. Il aurait menacé de la tuer si elle en parlait à d’autres personnes.

L’enfant a beaucoup souffert aussi bien psychologiquement que physiquement. N’ayant plus supporté son traumatisme, elle a fini par avouer les pires choses qui lui sont arrivées. Sa famille l’a prise en charge elle-même durant les soins. Les autorités locales essaient d’inculquer à la population la culture de prévention pour qu’une atrocité pareille ne se reproduise plus.

Hajatiana Léonard

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