Les magasins ont vidé les stocks pour la Saint-Valentin. |
Après le creux de la période de soudure en début d’année, le commerce profite de la Saint-Valentin pour faire des chiffres d’affaires.
Les pages de publicité annonçant des offres promotionnelles à l’occasion de la Saint-Valentin font rage depuis le début du mois. Des bijoux de valeur aux chocolats, en passant par les vêtements et chaussures et bien sûr des téléphones mobiles. « Nous avons lancé une série de ventes promotionnelles depuis le début de la semaine et aujourd’hui nous avons enregistré le plus de ventes depuis le début de l’année, ce qui nous permet d’avoir plus de liquidités », affirme la gérante d’une boutique sise à Antanimena, spécialisée en vente de vêtements et de chaussures, très prisés en cette période, et toujours parmi les cadeaux préférés des clients de tout Madagascar. Pour le prix, elle affiche des articles à partir de 15 000 à 200 000 ariary, dans son magasin. Et ce n’est pas uniquement des couples qui en achètent, elle accueille depuis quelques jours une clientèle diversifiée. Et cette année encore, les jeunes ne dérogeront pas à la règle ce 14 février. Même les célibataires mettent la main à la poche, profitant de la baisse des prix.
Pour beaucoup de commerçants, le volume d’achats a doublé, tandis que d’autres font face à des ruptures de stock. C’est notamment le cas d’un vendeur de décorations en mandala, une tendance très prisée des couples citadins ces derniers temps. Rindra, la créatrice de ces articles, témoigne : « Nous avons constaté un intérêt croissant de la part des clients pour ces articles, car ils sont confectionnés à la main. Nous nous sommes préparés à cet événement depuis des semaines ». Ses créations en mandala sont disponibles à partir de 75 000 ariary.
Soulagement
La période est propice à un certain soulagement pour certains commerçants. « Nous n’avons pas eu besoin de nous réapprovisionner, car nous avons sorti les invendus de la période de fin d’année, stockés en magasin. Cette fois-ci, nous pouvons souffler un peu », explique avec un sourire Andraina Rajemisa, gérante d’un magasin d’accessoires électroniques.
Du côté des restaurateurs, ceux-là affichaient complet, et la stratégie est bien ficelée, se souciant des petits cadeaux en plus pour satisfaire les clients. « Le sentiment y est. Nous offrons des menus à partir de 7 000 à 65 000 ariary, qui trouvent tous quasiment preneurs » nous affirme un responsable auprès du restaurant Pho Resto. Chacun y trouve son compte, y compris les livreurs. Les services de livraison, entreprises comme livreurs individuels, sont surchargés.
« Aujourd’hui, j’ai connu le pic de mes livraisons depuis le début de l’année. J’ai dû faire appel à d’autres confrères dans le service pour assurer la livraison à temps des colis », explique Rakoto, livreur à deux roues.
Maminirainy