Les représentants du SIM avec le ministre de l’Industrialisation et du commerce hier au MIC Ambohidahy |
Une rencontre a eu lieu entre le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et le ministre de l’Industrialisation et du commerce, Edgard Razafindravahy hier, à Ambohidahy.
Coopération. Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), un des représentants du secteur privé est déterminé à apporter sa pierre à l’édifice dans l’industrialisation de la Grande île. « Le secteur privé réitère ses engagements à avancer avec le MIC », affirment les représentants du SIM durant la rencontre avec le ministre de l’Industrialisation et du Commerce, Edgard Razafindravahy hier à Ambohidahy. L’état d’esprit est resté le même que lors des négociations entre les secteurs publics et privés durant l’échafaudage du pacte sur l’industrialisation : une coopération sans faille et durable en vue de l’industrialisation du pays.
Dans cette foulée, les attentes du secteur privé ont également été ré-évoquée. « Nous avons espoir que des résultats positifs seront à constater par le biais de cette coopération, et celles à venir que ce soit en termes d’appui aux entreprises ou encore dans le secteur industriel malgache», évoque Tiana Rasamimanana, président du SIM. La course au développement industriel est engagée, le décor est planté, il ne reste qu’à concrétiser les projets en s’acheminant vers l’horizon 2040. Echéance de la programmation industrielle élaborée et concrétisée par l’État et le secteur privé. Ce pacte qui lie les deux parties vise à doubler le poids de l’industrie dans le Produit intérieur brut du pays (de 15 à 30%).
Une volonté commune
Comme l’état concède l’industrialisation comme élément incontournable au développement du pays, le SIM et le ministère de l’Industrialisation et du commerce s’accordent sur le fait que seule, la collaboration étroite est le moyen d’arriver à industrialiser le pays. « Les visions et les parties prenantes ne devraient pas s’éloigner les unes des autres pour que les investisseurs perçoivent la synergie entre le secteur privé et l’État dans la mise en œuvre du développement », affirme Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation et du commerce.
Des projets sont déjà à leur vitesse de croisière. Tels les projets de pépinières industrielles dans le cadre du projet One District One Factory (ODOF) qui continuent son petit bonhomme de chemin à une allure soutenue.
« L’objectif est de produire localement les marchandises et les produits dont la population a besoin. Cela pourra réduire la dépendance aux importations mais créera également dans la foulée, des emplois», précise la Politique générale de l’État. Depuis l’année dernière, plus d’une vingtaine d’unités industrielles ont été mises en place dans les districts et même dans les communes. Cette épopée réalisée par le ministère de l’Industrialisation et du commerce confirme la volonté d’aller plus loin, mais aussi et surtout d’aller au contact des populations de base pour développer les industries et les intérêts des producteurs.
Itamara Randriamamonjy