Mamy Dongozo Rasolondraibe, pionnier du Kagami Biraki à Madagascar. |
Vingt-cinquième anniversaire. Dirigeants, gradés, jeunes pratiquants de judo ont honoré de leur présence comme chaque année la traditionnelle cérémonie de Kagami Biraki samedi au Palais des sports Mahamasina. Cette fête de Nouvel An traditionnel japonais a été marquée par une série de démonstrations, une compétition par équipe des cadets dont le sacre est revenu à la formation de l’Esca. L’occasion a été surtout marquée en bouquet final par le partage du Koba, un gateau de riz traditionnel typique malgache, tranché à l’aide d’un sabre. Introduit au Kodokan en 1884 par le Shihan Jigoro Kano, cet événement célèbre le Nouvel An mais aussi les retrouvailles entre les Judokas sur le Tatami. Teintée de rituels, pratiques et symboles, c’est une des plus importantes festivités dans le Judo.
À notre époque, le Kagami Biraki est célébré à travers des présentations de kata, randori ou mini compétition. L’objectif principal est de se retrouver ensemble sur le tatami d’une manière plus conviviale pour partager les valeurs du Judo. Introduit à Madagascar depuis un quart de siècle, l’événement est initié par le Hakudokan Judo club Madagascar et son fondateur Mamy Dongozo Rasolondraibe. C’est depuis des années un événement national soutenu par la Fédération malgache de judo et l’ambassade du Japon.
Serge Rasanda