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| Lalatiana Rakotondrazafy en pleine explication pour présenter la vision de son ministère. |
La conférence des partenaires s’est tenue hier dans les locaux du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle Ampefiloha.
Ensemble, cessons d’entretenir le chômage». Tel est le leitmotiv de la nouvelle équipe du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) dirigé par la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. Pour ce faire, le département a essayé de dégager les principaux maux du ministère afin d’apporter des solutions et une nouvelle vision dans l’intérêt des jeunes face au marché du travail qui se trouve être impitoyable. L’inadéquation de l’employabilité et des formations octroyées aux jeunes reste le principal problème soulevé par l’équipe de l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture à la tête du ministère depuis les quelques semaines.
Dans l’optique d’y remédier, le ministère a organisé hier à Ampefiloha «la conférence des partenaires» afin de persuader les partenaires potentiels d’aider à l’accomplissement de la vision initiée par la patronne du parti Freedom. Bon nombre de bailleurs, de partenaires, d’associations ainsi que d’ONG ont répondu présent à l’appel et ont participé à l’atelier. «Depuis que j’ai pris la tête du ministère, j’ai remarqué qu’on ne va pas s’en sortir sans l’apport des différents partenaires et bailleurs dans l’intérêt de nos jeunes.»
La vision du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle est axée sur cinq secteurs dont la réforme curriculaire afin que les jeunes puissent immédiatement être opérationnels pour le marché du travail après l’obtention du baccalauréat technique. Dorénavant, la pratique dominera la théorie lors de la formation des apprentis. La remise aux normes des infrastructures comme les lycées techniques dans toute l’île de sorte que les apprenants puissent jouir d’un environnement propice lors des formations.
Vision
À cet effet, les compétences des formateurs seront renforcées, les enseignants seront remis à niveau et des formateurs extérieurs seront sollicités pour apporter leurs expertises. L’orientation et l’incubation professionnelles sont toutes aussi importantes pour mettre en place une plateforme digitale de recrutement et de demande de stage, que la création de centre de formation spécialisé dans les spécificités de chaque région. Enfin, le ministère compte, avec l’aide des partenaires, octroyer aux jeunes des cours gratuits en ligne mais certifiants avec la méthode «Massive open online courses» (MOOC).
Ravo Andriantsalama