Le Général Elack Olivier Andriankaja (droite) et Wei Zhang (gauche), Chargé d’affaires de l’Ambassade de la République Populaire de Chine au BNGRC, hier. |
La livraison des vivres pour les victimes d’Alvaro n’est pas effective. Des problèmes techniques mineurs et majeurs ont été signalés par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC).
De nombreuses régions n’ont pas encore eu leurs parts. Des victimes se plaignent. Celles de la Haute-Matsiatra ont fait savoir que les responsables n’ont pas encore acheminé les secours et les aides ne leur sont pas parvenus. D’un côté, le BNGRC ne veut pas apporter de démenti à ces allégations, étant donné que l’acheminement des vivres vers ces endroits reste difficile.
Des endroits sont inaccessibles en raison de problèmes principalement techniques. « Nous ne négligeons pas les autres communes éloignées, mais le problème d’accès vers ces endroits demeure très difficile à cause de la dégradation des routes après le passage de ce cyclone. On peut citer par exemple les communes en périphérie de Vohipeno et Manakara », a tenu à expliquer le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja, hier. C’était durant une cérémonie de la réception des dons de l’ambassade de Chine afin de renforcer les vivres pour les victimes du cyclone Alvaro, dernièrement.
Les denrées alimentaires sont transportées à bord d’un bateau ou d’un camion roulant à une vitesse modérée. Pour le moment, le directeur général du BNGRC annonce qu’il n’y a que trois ou quatre communes qui n’ont pas encore reçu leurs parts, mais que les vivres ne manquent pas au sein de ce bureau national.
Priorité absolue
À part les problèmes concernant les infrastructures, un problème technique a été également évoqué pour les vivres en direction de Vohipeno.
« Un accident est survenu à nos deux camions transportant les aides alimentaires à Vohipeno. Un retard a été enregistré, mais heureusement que ces vivres sont bien arrivés à destination», continue ce responsable. En outre, il mentionne à peine un manque de personnel, soulignant plutôt des solutions mises en place.
Le directeur général insiste sur le fait que la distribution des vivres pour les victimes est une priorité absolue, sans prendre en compte la région ou l’éloignement. Bien que les dons alimentaires ne manquent pas, les aides sont toujours les bienvenues. C’est également la raison de la présence de l’ambassade de Chine, hier, avec les dons.
Miora Raharisolo