POUR UNE FÊTE SANS COUPURE - Des techniciens de la Jirama se sacrifient

Ces techniciens de la Jirama ont beau travaillé dur, cela n’a pas empêché la coupure.

Une fin d’année loin de la famille. Il est 22 heures à l’agence de la Jirama à Soanierana, dans la nuit du 31 décembre. Une équipe de dépannage de cette Compagnie nationale d’électricité et d’eau de Madagascar rentre d’une lourde journée de travail, pendant que tout le monde se prépare à accueillir la nouvelle année dans une ambiance festive. « Il y a eu un tourbillon à Ankadinandriana, plusieurs poteaux sont tombés, nous avons eu comme mission de les réimplanter. Nous avons fini de remettre à leur place un poteau haute tension et neuf poteaux basses tensions, depuis 9 heures du matin », lance Ali Saïd Mohamed, chef de groupe. 

Leur journée de travail n’est pas encore terminée. Après la pause déjeuner, ces agents de la Jirama devraient encore régler d’autres pannes dans la ville d’Antananarivo. « Un autre dépannage est prévu à Ambatomaro. Nous attendons les consignes pour ressortir du camp », enchaine-t-il. Cette fin d’année 2023 et le début de l’année 2024, ces équipes de dépannage de la Jirama les passeront loin de leur famille. 

Pas de fêtes

« Lorsque nous serons à la maison, demain, nous allons, d’abord, dormir. La fête, c’est secondaire. L’important pour notre famille, c’est qu’on rentre à la maison, sain et sauf», indique Nantenaina, monteur. Ces techniciens de la Jirama ont l’habitude de passer les fêtes sans leur famille. Ali Saïd Mohamed raconte, par exemple, qu’en 36 ans de travail auprès de la Jirama, il n’a jamais passé les fêtes auprès des siens. Rétablir le courant est devenu plus important pour eux que leur famille.

Miangaly Ralitera

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