NOSY BE - Ritualisation du contrat de transfert de gestion des aires protégées

Lors de la signature officielle des contrats.

Désormais, des villageois de deux Communautés de base (COBA) autour de la réserve naturelle du Lokobe ont eu leurs contrats respectifs de Transfert de gestion des ressources naturelles (TGRN). 

Des villageois de deux Communautés de base vont gérer la dernière forêt primitive de la région de Nosy Be, riche d’une faune et d’une flore hors du commun, et non moins source de l’eau qui approvisionne l’île aux parfums.

Ces villageois son composés essentiellement de personnes désireuses de participer au transfert de gestion, sans qu’on les y ait forcées. Ils se regroupent au sein des associations FIFAMA ou Fikambanan’ny fanevan’i Marodoka Ambanoro et MAMIA Mandroso Anaty ala Mirindra Ampasimpohy.

Le village de Marodoka, un ancien village swahili qui se trouve à quelques kilomètres du centre-ville de Nosy Be et au pied du site de Lokobe a été choisi, en décembre dernier, par le projet Kobaby pour abriter la cérémonie de ritualisation relative à la signature de ces contrats de gestion des sites d’une superficie totale de 202,44 hectares au profit de FIFAMA et 222 hectares pour MAMIA.

C’était avec des chants et danses traditionnels animés par le groupe folklorique local Volazara que les deux associations ont animé cette cérémonie de transfert de gestion. Et l’ambiance était au rendez-vous.

Aide financière

L’initiative est soutenue par le projet Kobaby dont la finalité est la conservation des ressources naturelles et le développement économique durable au niveau de la région Diana. Cela, à travers le renforcement de ses aires protégées, tout en impliquant la population de manière effective dans le transfert de gestion des ressources naturelles aux périphéries des aires protégées prioritaires, lequel contribue à la réduction des pressions et à la gestion durable des ressources naturelles dans ces sites.

Pour ce faire, il a contribué sur le plan technique et a également apporté son aide financière à l’amélioration des activités génératrices de revenus des membres des communautés de base afin de réduire leur dépendance aux ressources forestières.

De fait, une ritualisation est l’équivalent de l’officialisation mais à la façon traditionnelle. 

Raheriniaina

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