La stratégie du collectif pour cette année reste un mystère jusqu'à présent |
Avec les nouveaux ministres qui seront connus sous peu, les cadors de l’opposition réaffirment leur position sur le fait de ne pas vouloir entrer dans le gouvernement ni de collaborer avec le pouvoir. Selon eux, la lutte va continuer.
À l’aube d’un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay, des centaines de candidats sont testés afin de pouvoir choisir les futurs ministres. De leur côté, plusieurs leaders de l’opposition déclarent ne pas vouloir collaborer avec le régime actuel et encore moins de postuler au poste de ministre. Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, les pro-Siteny et d’autres ont déclaré tout au long de cette semaine ne pas avoir envoyé leurs candidatures à la primature. La plupart d’entre eux fustigent ce qu’ils considèrent comme irrégularités commises par le régime actuel.
«La lutte continue». C’est devenu le leitmotiv de l’opposition depuis la trêve politique de Noël avec les manifestations qui se sont arrêtées depuis des mois, la stratégie des partis de l’opposition reste un mystère jusqu’à présent pour le public et surtout pour leurs partisans qui ne cessent d’attendre. La solidarité entre les membres de l’opposition ainsi que celle du collectif des candidats reste aussi à voir. Y aura-t-il une stratégie d’ensemble ou les actions vont se répartir entre les partis ? L’opposition fera front commun ou ce sera du chacun pour soi ?
Ouverture
Ces questions restent en suspens mais à en croire les dires des leaders, ils sont toujours solidaires et la lutte ne se terminera qu’après la victoire.
En début de semaine, une information a fuité sur les réseaux sociaux selon laquelle Hajo Andrianainarivelo, président du MMM et Roland Ratsiraka, président du MTS sont parmi les candidats pour devenir ministres. Information tout de suite démentie par le patron du MMM en déclarant : «Ce n’était pas un au revoir mais plutôt un adieu», en faisant allusion au fait qu’il ait quitté définitivement le camp des tenants du pouvoir et qu’il ne compte plus y revenir. De son côté, le député Rolland Ratsiraka dénonce des magouilles sur la reconduction de Christian Ntsay en tant que Premier ministre. Selon lui, ce fait est l’une des raisons de la pauvreté du peuple.
Dans son discours à Iavoloha il y a plusieurs jours, le président Andry Rajoelina déclare que «Tous ceux qui se croient pouvoir remplir la lourde tâche de ministre peuvent déposer leurs dossiers de candidature auprès de la primature et du palais d’État d’Ambohitsorohitra». Ce qui n’exclut pas la candidature de l’opposition. Le locataire d’Iavoloha prône aussi depuis sa réélection l’ouverture de son régime sans donner de précision sur la portée de cette ouverture. Néanmoins, vu que les leaders de l’opposition ne veulent pas prendre part au gouvernement, il est clair que l’ouverture va se cantonner à ceux qui ont soutenu l’ancien candidat numéro 3 à la dernière élection présidentielle de l’année dernière.
Ravo Andriantsalama
Aucune concession à faire avec ce régime voyou et mafieux ! Le président Français de la république de Madagascar , gouverneur de ce pays pour son président Emmanuel Macron , a l'air d'avoir reçu cinq sur cinq l'ordre de tenter une ouverture politique . Rainilainga ira dans le mur car les motivés ne sont pas compétents et les compétents ne sont pas motivés ! Reste les salopards et les opportunistes . Le pays qui l'a naturalisé a connu trois premiers ministres à ce jour avec les mandats d'Emmanuel Macron mais chez nous le président bis Mamy Ravatomanga continue à imposer ce premier ministre " muet comme une carpe " dans l'exercice de ses fonctions car c'est un élément sûr pour piétiner l'état de droit et laisser libre aux pratiques de la magouille et la corruption " manarapenitra " !
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