EMPLOYABILITÉ - Les métiers du web offrent des milliers d’emplois

Les métiers du web intéressent les jeunes.

Les métiers du web sont en pleine expansion. C’est une solution pour lutter contre le chômage des jeunes.

 à saisir. Les métiers du web créent des milliers d’emplois. Une entreprise d’externalisation à Madagascar embaucherait trois cent à cinq cents employés par an. « On peut, donc, imaginer, que la dizaine d’entreprises d’outsourcing et d’entreprises de service numérique à Madagascar offre de nombreuses opportunités d’emplois, tous les ans », a souligné Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, hier, lors du lancement officiel de la première vague de la formation sur les métiers du web.

Ce qu’il y a encore de plus intéressant, dans ce domaine, c’est la diversité des profils recherchés. Les développeurs, les webdesigners, les flasheurs, les webmasters, les spécialistes de la relation clientèle, les spécialistes en marketing, les modérateurs, les prospecteurs, les rédacteurs, les graphistes, les référenceurs, les intégrateurs, les opérateurs de saisie, ont tous leur chance. Il y a, en effet, plusieurs secteurs d’activités dans les métiers du web. Il n’y a pas que le call center, il y a, aussi, le webmarketing, la rédaction de publicité, entre autres. La maîtrise d’une langue étrangère, française ou anglaise, ainsi que de l’informatique est importante pour ceux qui veulent intégrer ce domaine, outre leurs spécialités.

Formation

De nombreux postes seraient à pourvoir, car ce ne sont pas tous ceux qui postulent qui sont embauchés. « Nos jeunes ne peuvent pas intégrer ce métier, car ils n’ont pas les compétences requises. Jusqu’ici, il n’y a pas eu de formations qualifiantes qui les préparaient à travailler dans ce domaine », poursuit la ministre. Cette formation est gratuite. Elle dure une semaine.

Les métiers du web sont une solution pour lutter contre le chômage, à Madagascar. Ils emploient déjà quinze mille personnes. C’est une aubaine pour nos jeunes, dont la plupart se trouvent sans emploi. Mille cinq cents ont, par exemple, postulé à cette formation offerte par le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. Mais il n’y a que deux cents places disponibles, pour cette première vague de formation. Ce département rassure que cette formation se poursuivra.

Miangaly Ralitera

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