ASSAINISSEMENT - Une opération coup de poing pour enlever les ordures

Des déchets s'entassent à cet endroit, depuis plusieurs semaines

C’est une réalité. Dans plusieurs quartiers de la capitale, les ordures s’entassent dans plusieurs bacs à ordures. Il y en a même qui en débordent, mettant certains quartiers dans une atmosphère irrespirable. Cette réalité est vue au marché d’Andravoahangy, du côté d’Andraisoro, à Ankadifotsy et bien d’autres. La moitié des déchets dans ces endroits se trouvent également près de la chaussée puisque les poubelles sont bouchées. 

La Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que la région Analamanga partagent l’initiative et l’urgence d’assainir la ville, surtout en ce temps de fête. Une opération est donc lancée. « Une opération coup de poing d’une durée illimitée est appliquée depuis deux jours pour aider la Commune urbaine d’Antananarivo à enlever les ordures journalières des ménages dans la capitale », rapporte le Gouverneur de la région Analamanga, par intérim, Marie Jackie Andriatsimihetry Ramesy, lors d’une rencontre avec les journalistes. Ce nettoyage est nécessaire, car ces déchets augmentent de jour en jour.

Actuellement, la Commune urbaine d’Antananarivo est en train de resensibiliser sur les heures de collecte des déchets car en-dehors de ces heures, la CUA procède à la récupération des déchets vers la décharge d’Andralanitra. Les heures autorisées à cette collecte sont toujours de 16 heures à 20 heures. Ceux qui dérogent à cette décision s’exposent à une amende. 

Urgence

La CUA en tant que premier responsable pour la collecte et le transport des déchets et les ménages utilisant les bacs, doivent collaborer car c’est l’entassement de ces déchets qui pollue la ville. C’est aussi une des raisons de cette opération. 

« Nous allons mettre à la disposition de la CUA un surplus d’engins et de camions pour le transport de ces ordures », continue le Gouverneur par intérim.

À part polluer les quartiers, les odeurs nauséabondes des déchets affectent gravement les habitants vivant aux alentours de ces bacs à ordures. Pour ne parler que des problèmes  respiratoires des enfants et des personnes sensibles. « Cela fait déjà trois semaines que les odeurs infectes de ces déchets s’éparpillent. Ma crise s’est aggravée depuis cela et j’ai dû porter un masque pour me protéger », rapporte Mahandry Rakotoarisoa, un habitant d’Ankadifotsy, vivant dans une maison située à 50 mètres du bac à ordures. Une urgence s’impose dans ce cas. Le problème pourrait encore se généraliser à l’approche de la fête et également durant cette saison des pluies. Une période durant laquelle les fruits sont en abondance avec les ordures qui se multiplient. 

Miora Raharisolo

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