Une tentative d braquage a été étouffée et trois malfaiteurs présumés envoyés à la mort, à Anosizato. Une arme et trois cartouches ont été saisies |
Une tentative de braquage a été étouffée et trois malfaiteurs présumés envoyés à la mort, à Anosizato. Une arme et trois cartouches ont été saisies.
Samedi soir, des gendarmes, issus du poste avancé d’Anosizato, de la brigade de Fenoarivo et de l’Escadron d’intervention rapide, ont poursuivi des hommes armés depuis Anosizato vers Ankazotoho. C’était vers 21 heures, alors que les rues accueillaient encore beaucoup de gens.
La voie suivie par la bande, a dû être bloquée. Des automobilistes ont été obligés de s’arrêter, tout comme des piétons immobilisés par des gendarmes, armés de kalachnikov.
Soudain, des tirs sporadiques ont retenti. Les riverains en ont entendu au moins cinq, selon leurs témoignages.
Le couloir a été rouvert à la circulation peu de temps après la fusillade.
« J’admire les actions des Forces de l’ordre. S’ils continuent dans ce sens, les petits voleurs de notre quartier cesseront leurs opérations. Je n’ai pas supporté de voir les dépouilles des trois bandits abattus », indique un habitant. Les coups de feu se sont produits juste à quelques mètres de chez Les gendarmes après avoir mis les suspects hors d’état de nuire. lui.
« Nous avons assisté à la scène de nos propres yeux. Les fuyards sont tous morts sur place. Le premier a reçu une balle dans la tête. Le second a été touché à la poitrine. Le dernier a été frappé par le projectile au niveau de son épaule. Cet endroit est réputé chaud en termes d’insécurité, surtout la nuit », relate une voisine qui a voulu rester anonyme.
D’autres habitants ont raconté que le secteur a été investi par plusieurs gendarmes. « Trois coauteurs des malfaiteurs tués auraient échappé à la fusillade », remarquent-ils.
L’intervention musclée a été déclenchée sur la base d’un renseignement fourni par une personne digne de foi. Un membre du gang s’est fait remarquer pendant qu’il déambulait à Anosizato-andrefana, un fusil caché sous sa chemise.
« Ils se préparaient à commettre une attaque à main armée. Nous ignorons leur cible. Nous nous sommes retrouvés nez à nez. Ils ont tout de suite pris leurs jambes à leur cou. Nous ne les avons pas laissés filer. Ils ne se sont pas arrêtés aux tirs de sommation. Au contraire, ils ont ouvert le feu sur nous. Nous devions riposter », décrit la gendarmerie.
« Leur arme et trois munitions, dont les numéros de série ont été effacés, ont été saisies », enchaîne-t-elle.
Hajatiana Léonard