TOURISME - La pêche sportive, plus qu’un hobby

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S’éloignant du rivage, ils sont un groupe de quatre amis venus spécialement pour cette occasion, pêcher des poissons au large de Sainte-Marie, dans le cadre d’une pratique « sportive et éthique ». Mal connu par bon nombre de locaux, ce sport n’est pourtant pas une nouveauté sur les littoraux de rêve bordant Madagascar avec des étrangers qui se lancent à la pêche aux gros poissons dans le cadre d’une activité sportive qui a été désigné sous le nom de « pêche sportive ». Une aubaine pour les tours opérateurs ainsi que les guides touristiques qui se sont également spécialisés dans ce volet particulier du tourisme. Une activité génératrice de revenus pour la région mais aussi pour les riverains. « Pour un groupe de quatre personnes, une pêcher de gros poissons chiffre à 1 920 000 ariary soit 400 euros, pour la demi- journée, c’est 1 680 000 ariary soit 350 euros », explique le responsable d’un tour opérateur de Sainte-Marie qui s’est spécialisé dans les activités de tourisme aquatique. Officiellement, la Grande île fait partie des destinations en tête de liste pour pratiquer ce sport. 

Tout l’enjeu de cela repose sur le développement de cette activité et la vulgarisation de celle-ci, à en croire Paubert  Mahatante Tsimanaoraty, ministre de la Pêche et de l’économie bleue. « La pêche sportive, plus précisément cette pratique de catch and release (attraper puis libérer) peut créer des emplois et montrer également à quel point nos populations de poissons sont saines. Cela fait partie de notre économie bleue », indique-
t-il. 

Poissons voiliers, thons ou encore carangue géante, la liste est longue pour ce qui en est des poissons dont regorgent les fonds marins de Madagascar. Une grande partie des sites de pêche est disposée le long des côtes Nord-ouest de l’île mais ils jalonnent aussi les petits bouts de terre bordant l’océan Indien avec des espèces tout aussi uniques qu’impressionnantes à découvrir sur ceux-ci. Cela offre ainsi une expérience unique aux visiteurs qui sont pour la plupart des étrangers, venant découvrir l’unicité de la biodiversité maritime de Madagascar.

Itamara 
Randriamamonjy

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