RUGBY À VII - CHALLENGER SERIES - Les Makis préparent les rencontres pour Dubaï

Les présélectionnés après l’entraînement à Andohatapenaka.

Les Makis masculins de rugby à VII entament leur deuxième saison consécutive au prestigieux World Rugby Challenger Series, véritable antichambre du circuit mondial, dont les étapes se joueront à Dubaï du 17 au 18, puis du 24 au 25 janvier 2026. Pour cette nouvelle campagne internationale, 25 présélectionnés se préparent intensivement au stade Makis d’Andohatapenaka, sous la direction du sélectionneur national Mboazafy Noé Rakotoarivelo, dit Razily.

« En vue de notre déplacement à Dubaï, nous travaillons d’abord sur la musculation et l’hypertrophie. Ensuite, nous mettons l’accent sur le maniement du ballon, la vitesse de déplacement et les tirs de transformation. Le temps passe vite, alors chaque joueur est invité à donner le meilleur de lui-même », confie l’entraîneur.

Presque tous les cadres ayant participé aux tournois de Stellenbosch (Afrique du Sud) et de Cracovie (Pologne) ont répondu présent, à l’image de Jean Yves Randriamalala, Rado Randrianalisoa, Yvon Nomenjanahary, Mamy Harilala Ranaivoarison et Jean Marc Raoelinirina…

Les Makis avaient alors terminé à la cinquième place, échouant de peu face au Portugal dans la course à la qualification pour Los Angeles. Une expérience formatrice qui, selon le coach, a forgé le mental et la rigueur du groupe.

Discipline et rigueur

Fort de ces expériences internationales, le staff technique aborde cette nouvelle campagne avec réalisme mais aussi ambition. « Il n’y aura jamais de matchs faciles. La suite dépendra de nos résultats à Dubaï. Nous envisageons tous les scénarios possibles pour éviter les mauvaises surprises », souligne Razily.

Il insiste sur la discipline, la rigueur et la cohésion, éléments essentiels pour rivaliser avec les meilleures nations du rugby à VII.

D’autres joueurs viendront renforcer le groupe dans les semaines à venir, preuve que la concurrence reste ouverte. L’écho positif des performances malgaches en Afrique du Sud et en Pologne a suscité le respect du monde du rugby à VII.

« Le rugby à VII fait partie de l’ADN de nos joueurs. Ce qu’il nous manque, c’est un championnat national régulier pour maintenir le niveau et élargir la base », confie Julien Todivelo, supporter des Makis de rugby à VII.

Les Makis veulent désormais franchir un cap, mais tout dépend de la réussite de la préparation, que ce soit physique ou mentale. L’objectif à court terme est de faire de cette préparation un tremplin vers la performance et de porter haut les couleurs malgaches sur la scène mondiale.

Donné Raherinjatovo

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