INFRASTRUCTURES SPORTIVES - Les instances fédérales priorisées

L’Arena à Toamasina a abrité les championnats nationaux de futsal, handball et volleyball ces derniers mois.

Ces dernières années, de nombreux projets de construction de nouvelles infrastructures sportives ont vu le jour à travers toute l’île, avec 61 stades conformes aux normes, 18 gymnases et deux piscines olympiques. Plusieurs d’entre eux ont récemment été inaugurés, comme le stade de Morondava. Mais sont-ils réellement bien exploités et entretenus ?

La gestion de la plupart de ces infrastructures est confiée aux communes, à l’instar du stade d’Ambohidratrimo, tandis que le stade d’Iavoloha est géré par le club CFFA. « L’exploitation du site est ouverte à tous, mais les événements organisés par les instances fédérales, comme ceux de la fédération, PFL, ligue et section, sont priorisés », souligne un responsable au sein du club CFFA. Presque la même organisation est appliquée pour les autres stades dans le pays. 

« Les établissements scolaires aux alentours, ainsi que la section ayant procédé à la réservation du site, l’utilisent sans frais de location. En revanche, la fédération, les associations, tous les organisateurs de tournoi doivent payer les droits de location de 60 000 ariary par heure dans le but de renflouer la caisse dédiée à l’entretien, le remplissage des graines de caoutchouc, le collage des tapis détachés », confie le même responsable du club CFFA. « Nous avons aussi autorisé les clubs des régions à s’entraîner sur le terrain gratuitement durant le championnat et la coupe », précise-t-il. La plupart des stades ont abrité les examens officiels d’EPS du BEPC et du Baccalauréat. 

Concernant l’exploitation des gymnases, prenons le cas de l’Arena à Toamasina. Les fédérations nationales se sont succédé depuis juillet à y organiser leurs championnats. Le site avait abrité le championnat national de futsal, celui du handball et du volleyball… « Nous avions fait la demande auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. On nous a exigé uniquement les droits de nettoyage », a mentionné un dirigeant au sein de la fédération du volleyball. Le cas du stade Barea est tout à fait différent. Les frais de location sont exorbitants pour les instances sportives. Et le site n’a accueilli aucun match du championnat ou de la coupe nationale pendant des années.

Serge Rasanda 

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