Ces derniers jours, le S.A.I.T (Syndicat Autonome des Inspecteurs du Travail) a reçu de nombreuses plaintes concernant l’arrêt technique du travail. Cet arrêt, intervenu à la suite des vols du 25 septembre dernier, a impacté de nombreux employés. Confronté à cette situation, le syndicat tente de trouver des solutions en collaboration avec les employeurs en difficulté et les salariés ayant perdu leur emploi.
« J’étais employé dans un magasin qui a été vandalisé le 25 septembre et j’ai perdu mon emploi à cause de cet incident. Aujourd’hui, je suis toujours à la recherche d’un travail», confie une victime, souhaitant rester anonyme.
Elle n’est malheureusement pas la seule à avoir été touchée par ces événements. « La situation est complexe, notamment en raison de la perte d’emplois et de la nécessité de soutenir des employeurs dont les activités sont gravement perturbées. De nombreuses plaintes ont été enregistrées, mais nous n’avons pas encore de statistiques finales, la collecte étant en cours. Il faut rappeler que toute autorisation d’arrêt technique passe par les inspecteurs du travail, conformément à la loi », a déclaré Rojomampionona Ravelomahatratra, président du S.A.I.T, lors d’une rencontre avec la presse, mardi à Antsahavola.
Les syndicats réclament le respect des conventions internationales, la protection des fonctionnaires et la publication du statut des inspecteurs du travail, instauré en 2020, pour garantir leur autonomie.
Mialisoa Ida