![]() |
Les marchands ambulants font leur retour à Analakely. |
À Analakely, l’Avenue de l’Indépendance et ses rues avoisinantes sont de nouveau envahies par des vendeurs ambulants. Les emplacements autrefois interdits sont désormais occupés. Des marchands ou réparateurs de téléphones installés dans des voitures et des vendeurs de bijoux devant la gare Soarano témoignent de la recrudescence des irrégularités dans la capitale. Cette situation s’est progressivement multipliée après les manifestations.
Si des efforts d’assainissement avaient temporairement amélioré la circulation, les marchands de rue font aujourd’hui leur retour. Certains commerçants affirment être prêts à se conformer à la réglementation, notamment en payant des tickets pour exercer légalement leur activité. « La vente est notre seul métier, nous devons vendre pour pouvoir manger », confie Daniel, un vendeur ambulant à Analakely.
D’autres partagent cet avis : « Ce n’est pas un problème pour nous de payer des tickets, mais laissez-nous travailler, car nous avons des enfants à nourrir », indique Charline, également vendeuse à Analakely.
Engagement
Harilala Ramanantsoa, maire de la ville d’Antananarivo, a annoncé hier, lors d’une rencontre avec la presse, qu’elle allait se concentrer sur l’assainissement et l’embellissement de la ville. « Depuis que j’ai accepté cette responsabilité, mon objectif, et ce qui me motive encore aujourd’hui, est de donner le meilleur de moi-même. Organiser, nettoyer et améliorer la ville, afin que tous les habitants, sans exception, ressentent directement les effets positifs de nos actions », précise-t-elle.
Avec le soutien des conseillers municipaux et des quatre mille collaborateurs de la Commune Urbaine d’Antananarivo, la municipalité affirme son engagement à s’impliquer pleinement dans toutes ses missions, qu’il s’agisse de l’assainissement, de l’organisation de l’espace public ou de l’embellissement de la ville.
« Je réaffirme ma volonté de continuer à œuvrer pour le bien de tous et de collaborer avec chacun pour faire avancer notre ville », conclut-elle.
Mialisoa Ida