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Des travaux de réhabilitation sont actuellement en cours sur la RN2. |
Outre le renforcement des treize ponts sur la RN2, les points noirs ont été également identifiés afin de les réparer en urgence et de permettre le passage des convois exceptionnels transportant de lourds équipements de la Jirama depuis Toamasina jusqu’à Antananarivo. Ces travaux visent à préparer le transport des convois prévu d’ici une semaine. Avant-hier, le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a réaffirmé que la réhabilitation de la RN2 est bel et bien en cours et se poursuit à un rythme soutenu. « Les treize ponts renforcés sont désormais jugés sûrs », a-t-il ajouté.
Eddy Andriatahiana, chauffeur circulant régulièrement sur la RN2, a confirmé que des travaux de réhabilitation sont en cours. Selon lui, plusieurs arrêts ont été effectués sur le trajet, jusqu’à cinq, avant d’atteindre Moramanga, en raison de la présence des chantiers sur les routes. Le trajet, parti d’Antananarivo à 6 h, s’est achevé à Moramanga à 11 h 30.
Le conseil des ministres de la semaine dernière a, par ailleurs, annoncé que le transfert des équipements destinés à la centrale thermique de 105 MW d’Ambohimanambola débutera dans deux semaines.
Directives
Sept blocs moteurs de 70 tonnes, sept alternateurs de 64 tonnes et trois transformateurs de 50 tonnes devront être transportés depuis le port de Toamasina.
Les blocs moteurs sont arrivés début 2024, tandis que les alternateurs et transformateurs ont été débarqués en juin dernier. L’arrivée de ce matériel devrait contribuer à résoudre les problèmes d’approvisionnement en électricité du Réseau interconnecté d’Antananarivo.
Lors d’une visite à Brickaville ce week-end, le ministre des Travaux publics a donné des instructions claires aux entreprises en charge de la réhabilitation de la RN2. Selon lui, les travaux devront s’accélérer durant les quatre derniers mois de 2025, profitant de l’amélioration des conditions météorologiques. Pour y parvenir, des directives ont été mises en place : renforcer les équipements, mieux coordonner les chantiers avec des délais précis et travailler en continu, jour et nuit, afin de rattraper les retards accumulés. Quatre entreprises sont actuellement mobilisées sur ce projet, financé par le Fonds routier et la Banque mondiale.