À Madagascar, le rire a son festival. Pour sa 5e édition, Jôkôsô, mêlant humour local et international, se tiendra du 26 au 28 septembre puis du 3 au 6 octobre.
![]() |
Raytra Belaw’Yck est l’initiateur du festival Jôkôsô. |
Le rire qui rassemble. Pensé pour s’étendre sur deux week-ends afin de maximiser la convivialité et l’affluence, le festival s’annonce comme une véritable célébration de l’humour sous toutes ses formes. Créé en 2021 pour offrir une scène aux humoristes locaux, Jôkôsô assume aujourd’hui une dimension internationale avec la venue d’artistes belges et canadiens, tout en restant fidèle à sa mission : révéler de nouveaux talents et rassembler un public toujours plus large.
« Le festival a été créé pour donner une scène aux humoristes malgaches. Cette année, nous accueillons un artiste de Belgique en ouverture, et des figures incontournables comme Gothlieb et Honorat offriront une soirée dédiée à la relève », souligne Raytra Belaw’Yck, organisateur et initiateur de l’événement.
Programme riche
Au-delà des spectacles, Jôkôsô se veut un espace de partage et de transmission. Des rencontres publiques, des témoignages de parcours – comme ceux de Dadavy, Éric et Honorat – et une scène ouverte permettront au public comme aux artistes en herbe d’échanger et de s’essayer à l’art de faire rire.
La programmation, éclectique et audacieuse, s’ouvrira le 26 septembre au Tana Water Front avec un spectacle muet et romantico-comique de la compagnie Tiguidap, accompagnée du jongleur belge FTL Juggling. Cette représentation sera gratuite, tout comme celle prévue le lendemain à Itaosy.
Les jours suivants s’annoncent riches en temps forts : le duo Gothlieb et Honorat à La City Ivandry, le one-man-show percutant de Lanja Babeine, un gala “N’est Gen 2”, ainsi qu’une rencontre à l’Alliance Française avec Éric et Honorat. La clôture, le 5 octobre au CCESCA Antanimena, promet un grand gala réunissant Rajao, Dadavy, Goth et bien d’autres, avec une tarification volontairement accessible.
Mais Jôkôsô, c’est bien plus qu’une succession de spectacles. C’est un trait d’union entre les cultures, les générations et les esthétiques. En associant humour local et regards venus d’ailleurs, stand-up, théâtre visuel, beatbox et improvisation, le festival affirme sa vocation de plateforme totale. Cet événement s’inscrit désormais comme un pilier de la vie culturelle de cette rentrée.
Nicole Rafalimananjara