RENTRÉE « MIFAMPITSINJO » - Quinze mille bénéficiaires en trois jours

La Rentrée « Mifampitsinjo » s’est tenue de samedi à lundi dans les anciens chefs-lieux de province ainsi qu’à Antsirabe. Des acheteurs ont constaté un manque d’organisation lors de cette première édition.

Roumana Raharinoro, directrice des Affaires sociales à la présidence de la République (au milieu) lors d’une rencontre avec la presse à Ambohitsorohitra, hier.

La première édition de la « Rentrée mifampitsinjo» s’est tenue du samedi 30 août au lundi 1er septembre dans les six anciens chefs-lieux de province ainsi qu’à Antsirabe. Selon Roumana Raharinoro, directrice des affaires sociales à la présidence de la République, quinze mille personnes ont pu acquérir des fournitures scolaires à prix réduit.

Organisée comme une foire solidaire pour la rentrée 2025-2026, l’opération proposait des réductions allant jusqu’à 50 % sur plus de mille cinq cents références de fournitures, avec l’objectif d’alléger les dépenses des familles.

L’événement a cependant suscité des critiques. De nombreux usagers se sont vu refuser l’accès au stade Barea Mahamasina, exprimant leur mécontentement sur les réseaux sociaux et auprès des chaînes de télévision. Face à ces dysfonctionnements, aucune précision n’a été apportée au-delà d’un rappel du caractère expérimental de l’initiative. « Nous n’avons pas pu satisfaire les besoins de tous car la foire scolaire n’a duré que trois jours. De plus, il s’agit d’un événement pilote », a indiqué Roumana Raharinoro.

Files d’attente

Pour beaucoup d’habitants, les remises offertes – jusqu’à 50 % – constituent une opportunité rare, mais la nécessité d’une meilleure organisation est soulignée en vue d’éventuelles reconductions. Des propositions émergent, telles que la décentralisation de la distribution au niveau des Fokontany, afin d’élargir l’accès et de réduire les files d’attente. « L’initiative est louable et vise clairement à soutenir les familles. Mais voir des parents patienter des heures pour repartir les mains vides est inacceptable. Une organisation renforcée s’impose pour atteindre pleinement l’objectif », résume un témoignage recueilli sur place.

La directrice des affaires sociales a confirmé qu’un événement similaire sera reconduit l’an prochain. « Le président de la République a confirmé que cette initiative deviendra un rendez-vous annuel », a-t-elle rappelé.

Mialisoa Ida

1 Commentaires

  1. De l'argent public sans nul doute utilisé pour du clientélisme politique . Déjà ils se concrétisés la gratuité des droits d'inscription et des frais de scolarité décrêtés dans l'école publique depuis belle lurette ? Le plus choquant c'est ce tri sélectif pour une population militante du pouvoir essentiellement les bénéficiaires de ces actes intéressés avec des arrières pensées politiques . Les amazones catalogués du palais sont lâchées pour essayer de faire " marcher " l'opinion crédule . Les " TSINJO " se perpétuent pour le populisme bien ancré qui a l'air d'être aussi un " velirano " .

    RépondreSupprimer
Plus récente Plus ancienne