La première soirée a débuté par la danse chorégraphique flash mob devant l’Hôtel de Ville Antsiranana. |
C’est parti, depuis le 17 septembre. La ville d’Antsiranana a vibré au rythme de la quatrième édition du Festival Godié Hype Hope, baptisée « 4ever édition », inspirée de « Forever » en anglais, qui signifie pour toujours. Un événement festif qui a transformé la Place Foch devant l’Hôtel de Ville en un véritable théâtre d’expression artistique des jeunes.
Organisé tous les deux ans depuis 2019 par l’association Loko, ce rendez-vous s’impose désormais comme l’un des temps forts de la scène urbaine antsiranaise. Certes, les Antsiranais demeurent attachés au rythme traditionnel du salegy, mais ce festival démontre que la jeunesse du Nord s’ouvre aussi aux danses venues d’ailleurs, et que certains les maîtrisent avec une étonnante aisance.
Pour cette édition, l’association Loko, précurseur de l’événement, a imaginé mettre en place un village urbain, un point central du festival où se côtoient stands culturels, associations, street food et animations artistiques.
Dès 14h, la parade urbaine a réuni danseurs, musiciens, skateurs, BMX riders, traceurs de parkour et collectifs artistiques venus de toute la région. La place a résonné d’ambiances musicales “old school”, avec disc-jockey, mais, en raison d’imperfections techniques liées à l’organisation, la partie carnaval est tombée à l’eau.
Après la rencontre avec la presse locale et la traditionnelle ouverture officielle, en présence des autorités régionales, des partenaires et des représentants des groupes participants appelés « crews », la ville a donné le coup d’envoi d’une grande parade. À 17h02 minutes, le directeur de cabinet de la région, Gimona Habibo, accompagné de la présidente de l’association Loko, Myria Sakina Chaminna, a donné le ton pour ouvrir cette quatrième édition.
Performances et shows
La première soirée a débuté par la danse « flash mob » qui a vu la participation de tous les crews venant de tout le Nord de Madagascar : Boeny (Mahajanga), Sofia (Antsohihy), Sava (Antalaha), et bien sûr
Diana, avec une forte participation des danseurs de la capitale du Nord. Ils ont tous respectivement offert un spectacle impressionnant aux côtés de slameurs, graffeurs et passionnés de cultures urbaines. Les démonstrations se sont enchaînées. Citons : parkour avec Traceur Gasy, danse hip-hop, spectacles chorégraphiques avec Avara-kanto, improvisations artistiques. Mention particulière pour la présence des trois artistes tananariviens invités, qui ont déjà animé un camp Hip Hop du 12 au 14 septembre à la Montagne des Français, en amont de l’événement.
Ainsi, les crews régionaux ont été présentés dans une ambiance survoltée, suivis d’une série de shows : afro dance avec Zico, démonstrations de breakdance par Allan Smith, Tiny, Lio, Jurod et Tony, avant un concert final mené par Dag Taf
Raheriniaina