Une conférence pas comme les autres, hier, à l’université d’Ambondrona à Mahajanga. La famille Bouka a été invitée pour parler, devant les étudiants et tous les chefs de département, de leur aventure lors de la tentative d’ascension du Mont Everst, le sommet le plus haut du monde et de la montagne Himalaya qui culmine à 8848 mètres. Zouzar, Raïs et Raj-Alexandre Bouka ont évoqué les difficultés, les défis et même les moments où ils ont frôlé la mort durant leur périple. Mais ils ont également parlé de dépassement de soi et surtout des impacts que les moments vécus ensemble en famille ont apporté dans leurs liens entre père et fils.
«C’était dur physiquement et mentalement de gravir l’Everest avec les maux de tête, le manque de sommeil, la fatigue, le fait qu’on voit des gens morts ou en train de mourir », témoigne Raj-Alexandre Bouka. «On se rend compte que nous sommes vulnérables et tout petit face à la montagne qui décide pour nous », raconte de son côté Zouzar Bouka.
Pour la première fois, ce dernier a également fait une révélation sur l’origine de sa passion pour la marche et l’ascension des montagnes : c’est l’amour. Il a avoué que c’était sa femme, Catherine, qui l’avait incité à marcher pour sa santé. «Je l’avais fait par amour. J’ai marché, marché et j’ai appris à aimer ça, puis on a décidé de grimper des sommets de plus en plus haut jusqu’à décider de tenter de gravir l’Everest », affirme-t-il.
L'Express de Madagascar