SANTÉ PUBLIQUE -Des chirurgies gratuites de fentes labiales au Cenhosoa

La deuxième phase d’opérations gratuites pour enfants atteints de fente labiale ou palatine s’est tenue la semaine dernière au Cenhosoa.

Photo prise lors d’une intervention chirurgicale de fentes au Cenhosoa, la semaine dernière.

Le Centre hospitalier de Soavinandriana (Cenhosoa) a accueilli, la semaine dernière, la deuxième phase d’une campagne d’opérations chirurgicales gratuites en faveur des enfants atteints de fente labiale ou palatine. Menée en partenariat avec l’ONG internationale Operation Smile, l’initiative a permis la prise en charge d’une quinzaine de jeunes patients.

Ces malformations congénitales, telles que la fente labio-palatine, représentent un risque vital pour les nourrissons. « Ces enfants ont neuf fois plus de risques de mourir avant leur premier anniversaire, notamment à cause des difficultés d’alimentation », indique une source médicale. Sans intervention précoce, la malnutrition et les complications augmentent, compliquant les opérations ultérieures.

La fente labiale, aussi appelée « bec de lièvre », se caractérise par une ouverture dans la lèvre supérieure, tandis que la fente palatine correspond à une fissure au niveau du palais. Elles peuvent affecter l’alimentation, la parole et la respiration. 

Suivi complet

« Ces malformations peuvent être corrigées grâce à une chirurgie, permettant à l’enfant de retrouver une fonction normale et une meilleure apparence faciale », précise la même source.

En plus des opérations, l’ONG assure un suivi complet, de la phase préopératoire jusqu’à la convalescence, avec l’appui de nombreux médecins militaires mobilisés pour accompagner les patients.

Les familles bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des soins reçus et souhaité la poursuite de ce type d’actions solidaires. 

« Nous sommes très reconnaissants pour les soins de qualité que nos enfants ont reçus. Nous espérons que ces opérations gratuites continueront, car elles apportent beaucoup d’espoir à toutes les familles comme la nôtre », témoigne l’une d’elles.

Mialisoa Ida

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne