Les responsables du projet Ma Honko lors d’une conférence de presse vendredi. |
Les activités humaines figurent parmi les principales causes de la dégradation des mangroves. La réduction de la pression sur ces zones en améliorant le revenu des ménages constitue ainsi l’une des approches des acteurs qui œuvrent pour leur protection. C’est la raison pour laquelle le projet Ma Honko, qui en fait partie, développe également des activités génératrices de revenus et des actions de développement communautaire au bénéfice des communautés locales.
« La restauration des mangroves contribue non seulement à l’amélioration des moyens de subsistance des communautés côtières, mais également au développement durable de Madagascar», souligne Lalao Aigrette, Directrice du département économie bleue chez Bôndy, promoteur du projet Ma Honko, lors d’un point de presse vendredi.
C’est dans cette perspective, et à l’occasion de la Journée internationale de la mangrove, célébrée le 26 juillet, qu’une opération d’installation d’éclairage public a été initiée dans quatre régions du Nord, à savoir Melaky, Sofia, Boeny et Diana. Au total, près de 250 lampadaires solaires seront installés dans 62 fokontany répartis au sein de 24 communes au cours des prochaines semaines.
Bôndy est une entreprise œuvrant dans la reforestation, créée en 2019. Elle est présente dans 8 régions de Madagascar. Ma Honko constitue l’un de ses volets d’activités. Il s’agit d’un programme de restauration de mangroves mené avec l’implication des communautés locales et reposant sur trois piliers : environnemental, social et économique. Il a pour objectif de restaurer 40 000 ha d’ici 2030, tout en développant des activités génératrices de revenus et en appuyant l’accès des communautés locales aux services de base. Depuis 2023, le projet a replanté plus de 1 600 ha de zones de mangroves dégradées.
L'Express de Madagascar