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| Signature d’un accord de coopération entre le gouvernement malgache et une entreprise chinoise. |
Le projet de nouvelle ville Tanamasoandro continue de prendre forme. Cette fois, c’est la Chine qui vient renforcer son appui à travers un nouveau partenariat. Un accord a été signé en fin de semaine entre le gouvernement malgache, via le secrétariat d’État chargé des Nouvelles Villes et de l’Habitat (SENVH), et le groupe chinois Sinomach Hainan Development Co., en vue de mener des études hydrauliques sur le site du projet.
Ces études porteront sur des aspects clés comme l’accès à l’eau potable, le traitement des eaux usées, les réseaux d’assainissement, ainsi que la mise en œuvre du projet « Fleuve Vert », une initiative écologique au cœur de la future ville.
Les premiers techniciens de l’entreprise chinoise sont attendus dans les semaines à venir. Le SENVH, dirigé par le ministre Gérard Andriamanohisoa, prendra en charge leur accueil et facilitera leur mission sur place.
Ce nouveau partenariat est le fruit direct des échanges entre le président de la République et des investisseurs chinois, lors d’une rencontre tenue à Pékin en septembre 2024. Il marque une nouvelle étape dans la coopération sino-malgache autour du projet Tanamasoandro.
Étape essentielle
Parallèlement à ce renforcement de la coopération, les autorités malgaches avancent sur un chantier jugé prioritaire : la cité ministérielle. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments administratifs destinés à accueillir les différents ministères du pays.
Pour le ministre Gérard Andriamanohisoa, c’est une étape essentielle : « Cette cité représente l’une des infrastructures de base de la future ville, et sa construction sera financée par l’État. »
Actuellement, un processus d’appel d’offres est déjà en cours. Pour rappel, le projet Tanamasoandro, annoncé en 2018, a fait l’objet de plusieurs réajustements géographiques avant de démarrer concrètement à Imerintsiatosika à la mi-2021. Depuis, plusieurs infrastructures essentielles avancent : trois cents logements sociaux, routes principales (avec 1,85 km presque achevés), installations publiques, aménagement paysager.
L’enjeu, selon le ministre, est de montrer que les choses bougent sur le terrain, afin d’encourager les investissements privés à rejoindre l’aventure Tanamasoandro.
Irina Tsimijaly