JOURNÉE DES FEMMES - Une célébration de la résilience et de la solidarité

D’autres femmes ont fait la démonstration avec le khat.

La Journée des droits des femmes a été célébrée avec enthousiasme à Antsiranana, malgré la pluie. Un moment de résilience et de solidarité, illustrant la force des femmes face aux défis sociaux.

Comme tous les ans, partout dans le monde, les femmes de la région Diana n’ont pas manqué de célébrer la date commémorative du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Partout, les femmes antsiranaises étaient dans l’allégresse, même si la pluie s’est invitée dans tous les districts.

La célébration nationale à Mahajanga avec la Première dame Mialy Rajoelina et la célébration régionale tenue à Ambanja avec l’épouse du gouverneur de la région Diana, Anatonia Rakotomanga, n’ont pas occulté l’organisation dans leurs localités respectives. Pour celles qui ont eu la chance d’y participer, cette date aura été une très belle journée.

La gent féminine a été au centre de toutes les attentions à cette occasion. C’est un jour rempli de sens pour toutes les femmes. C’est un symbole qui rappelle que l’égalité et le respect des femmes doivent être permanents, que les femmes sont les égales de l’homme, qu’elles sont un atout, mais aussi une locomotive pour le développement économique et social des sociétés.

Dans tous les chefs-lieux des districts, la fête battait son plein. Partout, les femmes étaient dans la joie, leur rire éclatant résonnait dans l’air, porteur de liberté et de joie. Parées de vêtements colorés et de sourires éclatants, elles dansaient au rythme des tambours et de la musique salegy.

Souvent divisées par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, cette fois-ci, les femmes se sont réunies pour célébrer leur journée. À Nosy Be, Ambanja, Ambilobe et surtout dans la capitale du Nord, la tenue d’apparat traditionnelle « salovana ndraiky kisaly », portée élégamment par la majorité de ces femmes, a effacé la différence. C’était une belle occasion pour les commerçants locaux de faire de bonnes affaires.

Ainsi, la Journée internationale de la femme du 8 mars est devenue un rendez-vous incontournable de l’année. Elle est attendue par les associations féminines de tous les quartiers et de toutes les communes, mais aussi par les membres du personnel de tous les services publics ou privés, des ONGs, les partis et organisations politiques… La plupart des collectivités participent aussi d’une façon ou d’une autre à cette journée.

Folle journée

Outre d’autres festivités, les réjouissances carnavalesques battaient leur plein lors du jour « J ». Les participantes étaient mouillées de la tête aux pieds.

Dans la ville d’Antsiranana, comme à Nosy Be et Ambanja, dès le matin, un millier de femmes s’étaient données rendez-vous où s’est tenu le coup d’envoi. Malgré les nuages menaçants, tout le monde espérait assister à une belle journée. Quand les premières gouttes sont apparues, une partie a déserté la place, se réfugiant sous les arbres ou sur les terrasses des bâtiments de proximité, mais elles ont toujours continué à écouter la musique grâce aux voitures équipées de matériels de sonorisation.

Mais quand le top a été donné, elles ont rejoint leurs groupes respectifs. Sous une pluie battante, elles étaient prêtes à célébrer leur journée, transformant l’intempérie en un puissant symbole de lutte et de résilience. Dans les rues, les dames et demoiselles ont marché, chanté et dansé, avec leurs sourires et leur énergie vibrante malgré les intempéries. La pluie n’a pas effacé la ferveur de la célébration, bien au contraire, elle a ajouté une touche de magie et d’unité. Ces femmes, sous leurs parapluies colorés, étaient prêtes à affronter toutes les tempêtes, que ce soient météorologiques ou sociales.

« Sous l’eau, chaque mouvement est un acte de courage et de détermination, tout comme celui des femmes dans la société. Comme la pluie qui tombe sans s’arrêter, les défis auxquels sont confrontées les femmes sont nombreux et parfois accablants. Ensemble, nous sommes plus fortes », a déclaré le député Jocelyne Rahelihanta, non moins présidente de la plateforme des associations féminines antsiranaises.

Dans la ville d’Antsiranana, la célébration s’est tenue, pour la première fois, dans un endroit fermé, au gymnase couvert d’Antsiranana. Tandis que dans les autres districts, les femmes étaient tenues, sous la pluie, à écouter une série de discours des officiels jusqu’à la fin. Un cadre à la fois symbolique et inspirant, illustrant la profondeur des défis et des réussites des femmes à travers le monde.

Raheriniaina

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