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Une portion de chaussée endommagée à Andohanimandroseza. |
Circuler dans les rues de la capitale s’avère être un véritable calvaire pour certains usagers de la route. Les nids de poule, les routes dégradées ou encore boueuses constituent une menace, non seulement pour leurs utilisateurs, mais surtout pour les conducteurs. « En raison des nombreux nids de poule sur le trajet que j’emprunte quotidiennement, l’amortisseur de mon véhicule a subi des dommages», témoigne Nantenaina, un automobiliste circulant sur l’axe Ambohipo menant à Andohanimandroseza.
D’autres véhicules ont également subi des dommages aux roues et rencontrent des problèmes de parallélisme. « Les composants de direction de mon véhicule sont endommagés en raison de l’état alarmant des chaussées », précise Hanta, une résidente d’Ambohipo. Aurélien, chauffeur de taxi-be, raconte qu’il a dû engager des dépenses considérables pour l’entretien de son véhicule.
Outre les dommages causés aux véhicules et les embouteillages engendrés, le mauvais état des routes perturbe également la vie quotidienne des habitants environnants. « Je pars 20 minutes avant l’heure prévue afin d’éviter tout retard à mon travail. Et je dois emprunter un autre chemin », raconte Rémi, un habitant d’Ambohipo travaillant en ville. Les utilisateurs de l’axe Ambohipo et Ankatso au centre-ville expriment leurs préoccupations concernant la détérioration des infrastructures. Traverser une section routière de 300 mètres nécessite souvent une heure ou plus, indique un automobiliste utilisant cet itinéraire.
Bien que des travaux de réhabilitation soient actuellement en cours sur cet axe, certaines sections, encore délabrées, n’ont pas encore été réparées. Le ministère des Travaux publics a annoncé que les travaux de réhabilitation à Ambatoroka, Ambohipo et Ambolokandrina devraient s’achever ce mois-ci.
Mialisoa Ida