Les représentants des candidats avec les membres du CED. |
Un début discret. La première journée de la campagne électorale en vue des prochaines municipales et communales du 11 décembre a été plutôt calme à Mahajanga I.
Sur les huit candidats en lice, la moitié ont déjà pu effectuer une pré-campagne. Des actions de descente sur terrain et de porte-à-porte, au niveau des fokontany, ont été réalisées durant ces quelques semaines par les candidats n° 6 Patrick Raharimanana, n°3 Rivo Rakotovao du HVM, n°5, Tia Solofomanga Heriniaina du parti TGV, et le candidat n°1 issu du Pro Siteny, Fabien Rabezafy. Le reste des candidats est resté silencieux pendant la pré-campagne.
Toutefois, hier en fin d’après-midi, des véhicules à sono-mobile appartenant aux candidats ont commencé à envahir les rues.
De leur côté, les représentants de la Commission électorale de district (CED) de Mahajanga ont donné leurs dernières recommandations à l’issue de cette campagne. Seuls les candidats qui ont obtenu le certificat d’enregistrement délivré par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pourront se lancer dans la propagande. Les comités de soutien doivent être en possession d’un mandat remis par les partis politiques ou les organisations politiques pour pouvoir l’effectuer.
Mise en garde
« Les panneaux d’affichage avec les numéros respectifs des candidats, mis à la disposition par la Ceni, sont les seuls autorisés pour afficher les tracts, posters ou circulaires des candidats. Toutes les places privées sont accessibles aux candidats, mais leur utilisation est réglementée. Aucune propagande ne sera plus autorisée le 10 décembre. Toutes les demandes pour l’organisation des meetings seront déposées trois jours à l’avance, ainsi elles ne seront plus acceptées soixante-douze heures avant les communales », déclare le président provincial de la CED, Arsène Razafindravoka.
Une mise en garde a également été prononcée par le secrétaire exécutif de la CED de Mahajanga. « Les citoyens devront vérifier leur nom dans la liste électorale et connaître leurs centres de vote ou bureau de vote dès à présent. La collecte des cartes d’identité nationale et des cartes électorales par les candidats ou autres est interdite. Les contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires et sanctions pénales. C’est un acte de corruption. Il ne faut donc pas leur donner les cartes électorales ni les CIN », avertit Mioty Andriamparany.
Ceux qui n’ont pas été inscrits dans la liste électorale disposent d’un délai jusqu’au 30 novembre pour déposer une réclamation auprès du tribunal de 1re instance.
Vero Andrianarisoa