Les missionnaires de la Banque mondiale ont rencontré Théodore Richard Rafidison, ministre des Travaux publics, mardi. |
Des missionnaires de la Banque mondiale sont actuellement dans nos murs pour passer en revue trois grands projets routiers financés par cette institution. Il s’agit d’une évaluation régulière des investissements de Bretton Woods sur le territoire.
Trois grands projets routiers, qui cumulent des centaines de millions de dollars d’investissement, seront passés au crible par la Banque mondiale pour les deux prochaines semaines. Actuellement, des missionnaires de la Banque mondiale sont dans la Grande île pour superviser l’avancement et la réalisation des travaux sur plusieurs routes nationales. Selon le ministère des Travaux publics, « ces projets incluent les travaux de construction, de réhabilitation ou de bitumage des routes nationales RN10, RN7, RN4, RNT12A, ainsi que de nombreux ponts, entre autres », explique-t-on.
Plusieurs projets routiers cristallisent des investissements importants de la part de Bretton Woods. Il s’agit, en l’occurrence, de projets comme celui du développement durable du secteur routier. Il y a aussi le projet « Connecter Madagascar pour une croissance inclusive » et le programme d’appui à la connectivité des transports. Cette mission s’étendra sur deux semaines, jusqu’au 8 octobre, selon le MTP.
Systématiques
Cette semaine, ils multiplieront les rencontres avec les responsables et commenceront à évaluer les trois grands projets dans lesquels ils ont investi. La semaine prochaine sera consacrée aux descentes sur le terrain. Pour le ministère des Travaux publics, cette mission est « une occasion de constater de visu l’avancement des travaux, la gestion des financements ou encore les perspectives de partenariat ». À s’en tenir aux explications du MTP, ces missions de supervision sont systématiques. Elles se font régulièrement sur une période de six mois à un an.
Les financements de la Banque mondiale pour les infrastructures routières sont assez conséquents. En 2022, cette institution financière a par exemple débloqué 400 millions de dollars pour la connectivité des routes. Ce financement pour le projet « Connecter Madagascar pour une croissance inclusive» se compose d’un crédit de 200 millions de dollars et d’un don de 200 millions de dollars qui aideront le pays à améliorer l’accès des communautés rurales aux opportunités sociales et économiques. Ce projet, ainsi que les autres qui sont en cours, comme l’appui à la connectivité des transports et le développement durable du secteur routier de Madagascar, soutiennent la vision du gouvernement de développer le secteur des transports en utilisant une approche intégrée à long terme et multimodale.
Cet investissement, en 2022, porte à 740 millions de dollars le programme d’investissements de la Banque mondiale pour les routes et les transports. Des investissements substantiels qui pourront, si les fonds sont gérés à bon escient, réhabiliter des routes tombées en désuétude depuis plusieurs années.
Itamara Randriamamonjy