Les 10 et 11 septembre dernier, à l’hôtel Le Baobab Tree à La Corniche, tous les acteurs techniques au niveau du ministère de l’Environnement, dont les directeurs régionaux de l’Environnement et du Développement durable des cinq régions, ont participé à la deuxième réunion d’échanges entre les membres de la Plateforme de gestion des aires protégées.
Les chefs des régions Diana, Sava, Sofia ainsi que Boeny et Analanjirofo étaient également présents durant le dialogue.
L’objectif visé était le renforcement de la stratégie de protection de la zone écologique riche en nature.
Les acteurs techniques ont été surtout informés de l’évolution de la destruction de la zone écologique, en particulier des arbres précieux et des animaux qui s’y trouvent.
Le but était également d’accroître le nombre de responsables de la conservation pour les générations futures, afin de compenser le nombre insuffisant d’écologistes par rapport aux destructeurs de l’environnement.
« Plus de neuf millions d’hectares d’aires protégées sont recensées à Madagascar, dont 4,5 millions d’hectares se trouvent dans la partie Nord, riche en biodiversité », a déclaré la directrice des aires protégées et des ressources naturelles et des systèmes renouvelables au niveau du ministère de l’Environnement, Tojotsara Ratefason.
Les cinq chefs de régions ont chacun effectué une présentation. Pour la région Boeny, la migration et campement illicite, les défrichements, les feux de brousse, la coupe et carbonisation, la pêche illégale (filets hors normes, pêcheurs illicites), la pêche extensive, le braconnage, l’exploitation illicite des mangroves, la chasse des tortues marines, et l’arrivée massive des migrants pour la recherche de nouvelles terres constituent les menaces qui pèsent sur les aires protégées.
Actuellement, les statistiques font état de cent vingt-cinq aires protégées recensées sous statut définitif à Madagascar et vingt-six sont en cours de création. Les cinquante-huit se trouvent dans la partie Nord de l’île.
Vero Andrianarisoa