La première cohorte de startups incubées par l’IED a été présentée hier au Café de la Gare. |
Des solutions concrètes et durables. C’est ce que la première cohorte de startups incubées à l’Incubateur d’énergies durables (IED) a tenté de proposer. Elles opèrent dans plusieurs domaines.
Peut-être les solutions aux problèmes d’énergies durables de demain. Les startups et les PME sont de plus en plus nombreuses à investir dans l’entrepreneuriat énergétique. Hier, au Café de la Gare à Soarano, quinze startups, porteuses de projets sur les énergies renouvelables et propres, ont présenté leurs projets. Charbons écologiques, recyclage ou encore des générateurs pouvant résoudre les problèmes de délestage, la liste est longue. Cependant, la moitié des projets concerne surtout la cuisson propre. Les jeunes entreprises n’ont pas manqué de verve pour faire preuve d’inventivité et d’innovation. En tant que première cohorte épaulée par l’incubateur d’énergies durables, les quinze projets ont été triés sur le volet.
L’adoption de ces solutions dans le domaine des énergies durables est devenue essentielle, compte tenu de la raréfaction des ressources et des défis économiques liés aux méthodes traditionnelles, désormais obsolètes face aux coûts financiers et environnementaux. C’est dans cette optique justement que l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) épaule les startups qui opèrent dans l’entrepreneuriat énergétique, à travers l’incubateur d’énergies durables.
Soutien
« L’incubateur d’énergies durables appuie les projets qui y ont trait, de la part des entreprises et startups impliquées. Cette initiative prend part à l’accélération de ces projets pour que cela puisse profiter au plus grand nombre », explique Vola Rakotondrazafy, représentante résidente de l’Onudi, hier. À la différence des incubateurs classiques, l’IED apporte un soutien stratégique et opérationnel pour permettre aux entrepreneurs de créer et de réaliser des projets novateurs dans le domaine de l’énergie, fait-on aussi savoir.
Les contribuables, mais aussi les populations, espèrent vivement que ces projets auront un impact dans leur mode de vie de tous les jours. Des impacts positifs, de surcroît. Le volet financier ne sera pas en reste pour les entreprises sélectionnées pour intégrer les prochaines phases de l’IED. Il ne s’agira pourtant pas de financement uniforme, standardisé. Les fonds qui seront alloués pour faire démarrer le projet des startups sélectionnées sont en fonction de l’envergure et de la viabilité des projets.
L’IED est la troisième composante du programme de Financement intégré des énergies durables (FIER). Ce programme est financé par le fonds conjoint des Nations Unies pour la réalisation des Objectifs de développement durable. Il est composé de trois programmes : la mise en place d’un fonds souverain malgache (FSM), la facilitation de la réduction des risques et enfin la mise en place et le lancement de l’IED. C’est une initiative qui vise à promouvoir également le secteur de l’énergie en vue d’optimiser le secteur industriel et de renforcer les capacités des entreprises porteuses de projets dans ce domaine.
Itamara Randriamamonjy