L’état actuel du parc n’empêche pas pour autant les visites. |
Le parc Tsimbazaza essaie de survivre avec les moyens du bord. Mais sans une ressource stable, il aura du mal à se développer.
Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) fait face à des défis de taille. Cependant malgré la situation difficile, des rénovations de certaines infrastructures sont en cours. Un visiteur rencontré sur place souligne l’importance des réfections à mener pour préserver ce patrimoine national.
Le PBZT, au-delà d’être un espace de loisir, est un centre de recherche important pour les étudiants. Le parc souffre d’un manque d’attractions, car plusieurs pensionnaires ne sont plus visibles que sous forme de squelettes ou de fossiles au musée de Paléontologie. « Même si nous voulons enrichir la faune, nous sommes limités par des questions budgétaires », confie une source autorisée.
Actuellement, le zoo héberge soixante-sept oiseaux, cent quarante-deux lémuriens, sept mammifères, soixante-trois reptiles, quarante-sept cuvettes de vers de farine et cent trente souris blanches, tous nourris avec fruits, légumes, viande et provende. Cependant, le développement du parc est entravé par des problèmes financiers.
Autonomie budgétaire
Malgré une augmentation des recettes ces derniers temps, avec des journées rapportant jusqu’à trois millions d’ariary pendant les vacances, contre une moyenne de cinq cent mille ariary en temps normal, les fonds sont directement versés dans le budget général. « Si ce budget était utilisé pour le parc, celui-ci ne serait plus dans l’impasse », affirme notre source. Une autonomie budgétaire est vue par beaucoup comme une solution clé pour le développement du parc.
La privatisation du parc est cependant rejetée par certains, car elle pourrait entraîner une hausse des prix d’entrée et privilégier des intérêts particuliers. D’autres personnes estiment qu’une coopération public-privé ou un partenariat financier avec d’autres entités peut être une clé pour sauver le parc.
Alors quelle solution idéale pour sauver Tsimbazaza ? Le débat reste ouvert.
Mialisoa Ida