Démocratie, État de droit et séparation des pouvoirs : c’étaient les sujets de la conférence-débat qui s’est tenue samedi dernier. Cet événement a été organisé par Arrupe Madagascar dans le cadre du programme de participation citoyenne et d’efficacité économique à Faravohitra, avec la participation de quatre panélistes : Ketakandriana Rafitoson, Denis Alexandre Lahiniriko, Mamy Rabenirina et Tsiebo Mahaleo. Ils ont pu débattre autour de ces trois thématiques, avec une possibilité d’intervention du public.
La séparation des pouvoirs est loin d’être acquise dans la politique malgache, selon Rivo Rakotovao du HVM, présent dans l’assistance. Il souligne que cela est lié au non-respect de la démocratie et de l’État de droit. Il prend comme exemple concret l’absence de séparation des pouvoirs dans la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne la possibilité pour les députés de retirer leurs signatures lors d’une pétition, notamment en cas de tentatives de motion de censure. «Le fait de pouvoir retirer sa signature lors d’une motion de censure peut être source de corruption», critique-t-il.
Ravo Andriantsalama