AMBOHITRIMANJAKA - Quatre braqueurs présumés tués

Les coups de feu ont retenti non loin du marché des arts malagasy.

Aucun des quatre suspects qui cherchaient à défier le Service anti-gang près du marché des arts malagasy n’a survécu. Ils préparaient un braquage à Ambohitrimanjaka.

Hier, à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), quatre corps sans vie reposaient sur les tables funéraires. Les dépouilles étaient ensanglantées, chaque corps portant plusieurs impacts de balles.

Il s’agissait de bandits présumés qui ont affronté le Service anti-gang (SAG) vers 10 heures du matin, à proximité du marché des arts malagasy. Ils auraient formé une association de malfaiteurs dirigée par l’un d’eux, un ancien condamné récemment libéré de la maison de force de Tsiafahy.

Leur intention était de braquer une personne en possession d’une grosse somme à Ambohitrimanjaka, plan qui a échoué.

Le SAG a été alerté par un renseignement concernant leur projet imminent de braquage. Prête à intervenir, cette unité d’élite de la Police nationale s’est rapidement déployée sur les lieux, repérant et identifiant les quatre individus armés. Ces derniers ont tenté de prendre la fuite dès qu’ils ont remarqué la présence policière.

Saisies

Selon des témoins oculaires, les fuyards ont ignoré les sommations des policiers et ont continué à s’enfuir tout en tirant. « Le SAG a tenté de les pourchasser et de les maîtriser, mais a dû riposter. Deux des malfaiteurs ont été touchés et se sont retrouvés à terre. Leurs armes à feu, un revolver de marque Cobra et un pistolet de fabrication locale, ainsi qu’un couteau, ont été saisis », raconte un policier.

Les deux autres fuyards ont tenté de s’échapper en plongeant dans la rivière d’Ikopa, espérant fuir à la nage. Là encore, l’échange de tirs a continué, et ils ont finalement été abattus. Leur pistolet a été emporté par le courant, seul le chargeur ayant pu être récupéré.

Une tension palpable s’est installée au marché des arts malagasy pendant l’échange de tirs. La circulation sur la rocade a été temporairement interrompue. Le calme est revenu après que les policiers aient emporté les quatre corps sans vie, déposés à la morgue.

Gustave Mparany

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