JEAN DE DIEU RANDRIANARIVELO -« Perdre à la dernière seconde fait mal »

Jean de Dieu Randrianarivelo, coach de l’équipe nationale de basketball 3x3.

Battus deux fois par la Lituanie et l’Allemagne, les Ankoay 3x3 ont hypothéqué leurs chances pour les J.O de Paris 2024. Jean de Dieu Randrianarivelo, le coach Deda, entraîneur des Ankoay, explique

Coach Deda, après deux revers face à la Lituanie et l’Allemagne, le rêve olympique a-t-il volé en éclats pour les Ankoay ?

Théoriquement oui, mais mathématiquement non, car nous sommes encore dans la course sous deux conditions. Primo, il faut que nous gagnions le match contre la Suisse avec un score d’au moins 21-12. Secundo, il faut que la Lituanie, qui a déjà enregistré deux victoires, remporte son troisième match avec un score de 21-10 contre l’Allemagne. Dans ces deux cas de figure, il y a une chance infime de passer au tour suivant.

Dans les deux premiers matchs de la première journée, que manquait-il à nos joueurs malgaches ?

L’entame du match a été plutôt bonne sur les deux matchs. Mais une fois que l’équipe adverse élève son niveau de jeu, contre la Lituanie par exemple, nos joueurs lâchent prise. De plus, Elly Randriamampionona n’est pas dans son jour et notre défense a connu quelques passages à vide.

Comment trouvez-vous le niveau des membres de l’équipe nationale ?

Le niveau de nos joueurs s’est amélioré considérablement. Mais j’ai constate une certaine fébrilité dans la concentration pendant la durée de la rencontre. Sur ce point, une amélioration est nécessaire chez les quatre joueurs.

Contre la Suisse, quelles stratégies adopteriez-vous ?

La Suisse possède des joueurs complets techniquement et physiquement. Ils sont adroits au tir. Pour contrer la Suisse, il faut soigner la rotation de nos joueurs, assurer la défense sans oublier de marquer à chaque tentative. Surtout, il faut éviter de commettre beaucoup de fautes.

Votre sentiment après la défaite à la dernière seconde contre l’Allemagne ?

Perdre le match à la dernière seconde est douloureux pour toute l’équipe. Nous avons battu la France de la même manière, lors de la Coupe du Monde de 2022. La leçon à retenir est que le match n’est jamais terminé jusqu’au coup de sifflet final. Mais maintenant, les joueurs sont prêts à affronter la Suisse.

Donné Raherinjatovo

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