Soava Andriamarotafika annonce les intentions de la Ceni concernant les districts enclavés. |
Après le passage dévastateur du cyclone Gamane, la Ceni va attendre avant de réagir. Elle reste tout de même attentive à la situation des candidats de ces districts enclavés.
Aux grands maux, les grands remèdes. Après avoir constaté les ravages laissés par le cyclone Gamane, l’Exécutif a décidé de décréter l’état de sinistre national. Une mesure qui intervient après l’enclavement de plusieurs districts du nord de l’île. Ce qui peut rendre difficile voire impossible pour certains candidats de se rendre aux organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) pour officialiser leurs candidatures.
À cet effet, la réaction de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est attendue. Cependant, Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Ceni, a expliqué hier que l’organe de préparation des élections n’agira qu’après la clôture de la réception des dossiers de candidature par les Ovec le 8 avril prochain. Selon lui, à ce moment-là, la Ceni prendra les décisions adéquates à la situation. Actuellement, l’organe reste attentif à ces candidats qui ont du mal à rejoindre les Ovec. Les membres de la Ceni sont actuellement en mission dans toute l’île pour suivre le processus électoral.
Temps additionnel
Jusqu’à présent, et malgré la difficulté pour certains candidats d’officialiser leurs candidatures, le rapporteur général de la Ceni explique que la prolongation du délai de réception des dossiers par les Ovec n’est pas encore discutée. Il a tout de même précisé que rien n’est décidé et que seule la situation déterminera les mesures et dispositions à prendre par la Ceni.
À moins de deux mois de la date du scrutin, des électeurs sont contraints de quitter leurs circonscriptions électorales pour se réfugier dans les abris proposés par l’État après le passage de Gamane. Néanmoins, Justin Tokely, ministre de l’Intérieur, a déclaré jeudi que le processus électoral suit son cours et jusqu’à présent, il n’y a rien à craindre quant à la tenue des élections, que ce soit du côté technique et logistique ou du côté financier.
Ravo Andriantsalama