Faut-il craindre des répercussions chez nous ? Pas dans l’immédiat selon les prévisions les plus optimistes. Vendredi, le prix du baril du Brent, brut de la mer du Nord, pour livraison en mai, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, se relevait de 1,44 % à 83,11 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, WTI, pour livraison en avril, prenait 1,47 % à 79,41 dollars, avant d’amorcer une légère décrue au début de cette semaine.
Des hausses de quelques centimes d’euros ont été ressenties par les automobilistes à l’île de la Réunion, pour l’essence et le gasoil aux stations-service. Pour le moment, les autorités malgaches n’ont pas encore décidé d’appliquer ou non le système automatique de fixation des prix du carburant à la pompe. Une des recommandations du Fonds monétaire international, dans les négociations pour débloquer une des deux dernières tranches de la Facilité élargie de crédit. La crainte d’une dérive inflationniste plane encore sur le panier des ménages. Malgré les prévisions de la Banque centrale d’une décélération en dessous des 10 % du taux d’inflation en glissement annuel.
Eric Ranjalahy