La qualification à l'Afrobasket 2025 est à porté de main des Ankoay |
De retour au pays en provenance d’Égypte, après avoir joué la première fenêtre de qualification à l’Afrobasket 2025, les membres de l’équipe nationale Ankoay seniors hommes ont rejoint chacun leur club d’origine. Ils disposent d’un délai d’une année pour se préparer avant d’entamer la deuxième fenêtre de qualification prévue au mois de février 2025, dont le lieu reste à déterminer. La question est de connaitre les atouts réels dont disposent les Ankoay pour se qualifier à l’Afrobasket 2025.
Troisième dans le groupe D derrière la Côte d’Ivoire et l’Égypte, Madagascar a une chance de qualification, mais la prudence est de mise. Face aux résultats en dents de scie, mi-figue mi-raisin, constatés en Égypte, un travail laborieux reste à réaliser.
Une année passe si vite que, dès maintenant, la Fédération malgache de basketball doit prendre les dispositions nécessaires. La troisième place des Ankoay est trompeuse si le staff technique et les joueurs pensent que les Centrafricains vont se laisser faire en 2025.
Points faibles
Au contraire, ils feront tout pour dépasser Madagascar, car les trois premières équipes de la poule D seront qualifiées pour l’Afrobasket 2025.
D’après l’analyse de Ndranto Rakotonanahary, l’un des coaches de l’équipe nationale Ankoay, la Centrafrique compte renforcer son équipe nationale pour rattraper son retard. « De notre côté, il faut travailler davantage, faire les scoutings et les ajustements nécessaires, mais surtout organiser beaucoup plus de regroupements et de matches amicaux (contre des adversaires dignes) afin d’améliorer la synergie de l’équipe et l’expérience des matches à haute intensité », confie coach Ndranto. Le « scouting » est le travail sur vidéo pour étudier la façon de jouer, les stratégies et les techniques utilisées par l’adversaire en basketball.
Les points faibles de l’équipe nationale Ankoay, durant la première fenêtre, reposent sur trois lacunes: le manque d’adresse aux tirs face aux Égyptiens, trop de fautes d’équipe avant la moitié de chaque quart- temps et la faille aux rebonds défensifs.
Les quatre équipes de la poule D ont joué les matches de la première fenêtre en aller en Égypte. Ils ont permis de voir le niveau de chaque équipe. Le match retour sera déterminant, et la nécessité de ratisser large pour chercher deux ou trois joueurs de grande taille (plus de 2m) est plus que capitale pour Madagascar.
Donné Raherinjatovo