Le DG Laza Andrianirina se dit satisfait des efforts menés par le Bianco. |
Laza Andrianirina, directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) commence sa tournée de sensibilisation pour 2024 à Toliara. Il a réuni les forces vives du secteur public et privé de la cité du soleil à la grande salle du gouvernorat de la région Atsimo-Andrefana jeudi dernier.
Des directions régionales, des représentants de la société civile, des opérateurs économiques, des notables sont venus à la plaidoirie du directeur général du Bureau indépendant anti-corruption. « Nous sommes sur la bonne voie et beaucoup d’efforts sont menés pour que la lutte anti-corruption soit un réel mode de vie de tous, travailleurs ou non. Les dénonciations se multiplient, ce qui constitue un bon indicateur pour les activités de lutte anti-corruption », explique-t-il.
Le DG s’est lancé dans une mobilisation très psychologique pour que la corruption ne soit plus automatique et soit éradiquée au niveau des instances, des hiérarchies, des bureaux, des administrations, des marchés publics, en milieu scolaire. Ce qu’il appelle « le mode faire faire ». Des sceptiques lors des séances de prise de parole ont jugé que la marche est ardue car actuellement, « il ne sert plus rien d’avoir des diplômes car l’argent dicte déjà tout… » comme l’a souligné un participant. Un autre dit qu’il faut plus d’implication de tout un chacun. Quelque deux-cents personnes travaillent au sein du Bianco dans tout le pays dont cinquante seulement sont des enquêteurs.
MiotiSoa Mare