Une grande première. Une entité publique a été certifiée ISO 9001-2015. Il s’agit du Centre de la valeur de la douane malgache. La remise officielle de cette distinction d’une portée pratique internationale a eu lieu hier à l’hôtel le Louvre Antaninarenina.
Au cours de cette cérémonie, Ernest Lainkana Zafivanona, directeur général des douanes, a souligné qu ‘« auparavant, l’estimation de ces valeurs a été externalisée en partenariat avec deux sociétés. Depuis août 2021, suite aux orientations et axes de modernisation des services douaniers, il a été décidé de prendre en charge cette opération. Il fut un temps où les valeurs sorties en question ont été décriées et dénoncées par les usagers pour leurs caractères subjectifs. L’obtention de l’ISO 9001-2015 atteste la crédibilité du travail accompli et constitue un gage de confiance pour les concernés ».
Dans le concret, « ISO 9001 est une norme de management de la qualité reconnue dans le monde entier. Elle aide les organismes de toutes tailles, quel que soit le secteur, à améliorer leurs performances, à répondre aux attentes de leurs clients et à démontrer leur engagement en faveur de la qualité. Ses exigences définissent de quelle manière il convient d’établir, de mettre en œuvre, de tenir à jour et d’améliorer continuellement un système de management de la qualité (SMQ) ».
Ernest Lainkana Zafivanona tenait à préciser que « seul le Centre de la valeur de la douane a eu cette reconnaissance d’être au niveau des standards internationaux et non pas l’Administration toute entière ». Il a révélé que « 80% des fraudes douanières s’opèrent sur ces évaluations qui se calculent par le pays d’origine des importations selon lesquelles les produits sont exemptés des taxes douanières mais soumises à d’autres impôts. La qualité et la quantité qui définissent l’assiette de la base taxable. Et enfin l’espèce tarifaire ».
Cette prise en main de la valeur figure parmi les trente-et-un programmes de modernisation de l’administration douanière pour une meilleure efficacité au service du développement économique.
Eric Ranjalahy