FORCES ARMÉES - Trente généraux obtiennent une promotion

Une pluie d’étoiles. Trois décrets en date du 23 février 2024 édictent la nomination de trente militaires et gendarmes, respectivement, aux grades de généraux de corps d’armée, de généraux de division et de généraux de brigade.

Les Forces armées comptent ainsi deux nouveaux généraux de corps d’armée. Il s’agit des deux officiers généraux nommés au sein du gouvernement: le général de corps d’armée Lala Monja Delphin Sahivelo, ministre des Forces armées, et le général de corps d’armée Andriantsarafara Andriamitovy Rakotondrazaka, ministre délégué chargé de la gendarmerie nationale. Pour le premier, la nomination est effective à compter du 1er novembre 2023, et pour le second, à compter du 1er décembre 2023.

Avec les généraux Richard Rakotonirina et Josoa Rakotoarijaona, anciens ministres de la Défense nationale, l’armée compte dorénavant trois généraux de corps d’armée toujours en exercice. Du côté de la gendarmerie nationale, ils sont actuellement deux, avec le général Serge Gellé, ancien secrétaire d’État chargé de la gendarmerie nationale. Concernant les généraux de division, onze ont été nommés le 13 février 2024, dont sept pour l’armée de terre et quatre pour la gendarmerie.

Selon des informations confidentielles, l’un des quatre gendarmes nouvellement nommés généraux de division deviendra le prochain Commandant de la gendarmerie nationale, un poste toujours vacant depuis la nomination du général Rakotondrazaka au sein du gouvernement. Dix-sept généraux de brigade viennent par ailleurs compléter la liste des généraux nouvellement promus, dont les décrets de nomination datent du 23 février 2024, avec dix généraux pour l’armée de terre, un médecin général et six généraux de la gendarmerie nationale.

Garry Fabrice Ranaivoson

1 Commentaires

  1. Une honte pour un pays classé avant dernier de la planète avec la pauvreté multidimensionnelle . Des généraux dont la promotion est politique pour asseoir surtout le pouvoir d'un autocrate " vazaha taratasy " et ce qui est scandaleux certains officiers hauts gradés agissement comme du temps du III -ème Reich avec le centre d'enquête GESTAPO de la gendarmerie à Fiadanana comme base d'intimidation , de menace et de répression de toute manifestation démocratique et de la liberté d'expression !

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