Le remboursement des arriérés de TVA est vital pour les entreprises franches. |
Après de longs mois de discussions, l’État et le groupement des entreprises franches et partenaires ont conclu un accord crucial pour apurer les arriérés de TVA cumulés depuis 2019, s’élevant à 57 milliards d’ariary. Cette entente marque une avancée majeure dans l’amélioration du climat des affaires et représente un jalon significatif dans les efforts du ministère de l’industrialisation et du commerce en matière de collaboration avec le secteur privé.
Le ministre de l’Industrialisation et du commerce, Edgard Razafindravahy, en tant que ministre en charge du secteur privé, a pris à bras le corps le sujet, en réponse aux sollicitations pressantes de ce dernier. Sa détermination à trouver une solution rapide avec le ministère de l’économie et des finances a porté ses fruits, démontrant la dynamique enclenchée par le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC), qui a fait du rapprochement avec le secteur privé une priorité. En effet, une rencontre entre les représentants de l’État, notamment du ministère de l’Économie et des finances et du ministère de l’Industrialisation et du commerce, et les membres du groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) a abouti à un accord mutuellement bénéfique, hier. L’État a présenté des propositions concrètes pour régler cette dette, aboutissant à un accord entre les deux parties sur les modalités de paiement de la somme de 57 milliards d’ariary.
Le MIC se félicite de l’efficacité du dialogue instauré, qui prend tout son sens dans l’amélioration du climat des affaires. En effet, dans le cadre du pacte de programmation industrielle, le MIC s’est engagé à améliorer l’environnement des affaires, plaçant la collaboration avec le secteur privé au cœur de ses priorités.
Les deux ministères annoncent que les discussions se poursuivront sur d’autres sujets, toujours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires conformément aux engagements du pacte de programmation industrielle. Le GEFP se dit convaincu que la collaboration entre l’État et le secteur privé permet d’aboutir à des initiatives conjointes bénéfiques dans le but de promouvoir le progrès commun et de contribuer au développement de Madagascar.
L'Express de Madagascar