Un travail est en cours pour assurer les moyens et la logistique nécessaires aux missions des futurs secrétaires d'Etats |
Onze secrétariats d’État, tous auprès de la présidence de la République, viendront compléter l’équipe gouvernementale. Le processus de sélection des futurs titulaires de ces postes est toujours en cours.
Onze. Sauf changement, ce sera le nombre de sièges de secrétaire d’État à pourvoir au sein de l’Exécutif. Des départements qui seront en back-up des ministères, afin d’accélérer la cadence des projets menés dans des secteurs particuliers.
À s’en tenir aux informations, les secrétariats d’État qui viendront renforcer l’effectif gouvernemental, ont une particularité commune. Ils seront tous auprès de la présidence de la République. Bien qu’il n’ait pas été mentionné par Andry Rajoelina, président de la République, dans son discours lors de la présentation du gouvernement, le 14 janvier, le secrétariat d’État auprès de la présidence en charge des Nouvelles villes sera bel et bien maintenu dans l’organigramme de l’équipe conduite par Christian Ntsay, Premier ministre.
En addition au département chargé des Nouvelles villes, il y aura le secrétariat d’État auprès de la présidence chargé de l’Électrification rurale et des ménages, ainsi que celui de chargé de la Lutte contre la pauvreté et de la réinsertion sociale. Il y aura également le secrétariat d’État chargé de la Souveraineté alimentaire et celui chargé du Planning familial. Un secrétariat d’État auprès de la présidence sera chargé également de l’Économie et du plan.
Mots d’ordre
Comme il l’a déjà indiqué dans son discours prononcé au Palais d’État d’Iavoloha, le 14 janvier, la coopération économique sera aussi à la charge d’un secrétariat d’État auprès de la présidence de la République. Pareillement, un secrétariat d’État auprès de la présidence s’occupera de la Jeunesse et de la lutte contre les stupéfiants.
La digitalisation des services publics sera aussi une mission attribuée à un secrétariat d’État auprès de la présidence de la République. De même pour le commerce et la consommation. Il y aura également un secrétariat d’État auprès de la présidence qui sera chargé de l’Artisanat et des métiers. Il faudra, toutefois, être relativement patient avant de connaître les noms et le visage des personnalités qui vont occuper les onze sièges qui restent à pourvoir au sein de l’Exécutif.
À l’instar des ministres, les aspirants secrétaires d’État sont également soumis à un processus de sélection rigoureux. Et prendra “un peu de temps”, selon une source proche du dossier. “Efficacité et rapidité”, dans la réalisation des programmes de développement, seront les mots d’ordre imposés à ces futurs membres du gouvernement, tout comme à ceux qui sont déjà en place. “Le défi auquel font face les chefs de l’Exécutif, notamment, le président de la République, est le choix des bonnes personnes”, confie une source avisée.
Lors de la présentation du gouvernement, Andry Rajoelina a souligné que chaque ministre nommé “est la bonne personne à la bonne place”. “Un des challenges est de trouver la personne dont les compétences et les expériences correspondent étroitement aux attentes pour la concrétisation de la vision du président de la République”, ajoute la source.
Chaque secrétaire d’État nommé devra également “être immédiatement opérationnel”, avec un plan d’action qui pourra être appliqué dès le premier jour de sa prise de fonction. Ce qui implique que la personne nommée devra connaître parfaitement les problématiques et les enjeux de ses domaines d’attribution et y apporter des solutions, tout en tenant compte des priorités édictées par le chef de l’État.
Garry Fabrice Ranaivoson