IMPORT - EXPORT - Une recette quotidienne de douze milliards ariary à la douane

Discussion entre Ernest Lainkana Zafivanona et ses directeurs, en marge de la rencontre avec la presse. 

La modernisation de l’administration douanière porte ses fruits. Outre la bonne performance en matière de recette, la réduction du temps de dédouanement est également significative.

Tous les indicateurs sont désormais au vert au sein de la direction générale de la douane au bout de cinq années de modernisation. À commencer par la recette qui atteint un montant record de douze milliards ariary par jour, selon les explications de Lainkana Zafivanona, directeur général des douanes, lors d’une rencontre de presse hier à Antaninarenina. Cela a permis à ce service d’atteindre 101 % des objectifs qui lui ont été assignés par la loi des finances, représentant 3793 ariary pour l’année 2024.

« Et cet objectif est encore en hausse pour l’année 2025. Nous projetons de réaliser deux milliards ariary supplémentaires chaque jour et d’atteindre une recette quotidienne de quatorze milliards ariary », explique Lainkana Zafivanona.

Cette réalisation est l’aboutissement de cinq années de réformes au sein de l’administration douanière, axée sur la facilitation et la fluidification de la procédure tout en garantissant la sécurisation.

Smart scanning

 Outre la recette, l’amélioration la plus palpable est surtout à l’avantage des usagers avec la réduction du temps de dédouanement. 78 % des opérations de dédouanement de marchandises sont réalisées aujourd’hui en moins de trois heures.

« Le projet smart scanning apporte une avancée significative, réduisant les inspections intrusives et les délais de dédouanement, ayant permis d’atteindre cette performance. Il améliore l’efficacité des contrôles douaniers et la sécurisation de la recette, renforçant ainsi la lutte contre la fraude et la contrebande et la protection des consommateurs », explique-t-on au niveau de la DGD.

Le projet de modernisation de l’administration douanière comporte trente et un projets au total avec un taux de réalisation de 80 %. Ils sont soutenus, soit par les bailleurs de fonds, soit par les partenaires techniques financiers ou soit par le fonds propre de l’État malgache. Chaque projet atteint aujourd’hui 75 % de taux de réalisation.

L'Express de Madagascar

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