Des responsables du lycée Notre Dame Mandroseza, étalent la situation aux éléments des Forces de l’ordre. |
Le lycée Notre Dame à Mandroseza entre en vacances de Toussaint plus tôt que prévu. Cette école a été, de nouveau, le théâtre d’une hystérie collective, hier matin. « Des jeunes filles du lycée sont tombées en syncope. Je suis arrivée à La Chapelle des sœurs au moment où les responsables de l’établissement et des religieuses étaient en train de les soigner. Parmi elles, certaines avaient déjà présenté les mêmes symptômes vendredi. D’autres, effrayées par le comportement de leurs amies, ont pleuré et crié», raconte la présidente du fokontany de Mandroseza, Sandra Rabemalalaniaina. La directrice de l’école parle d’une dizaine de cas chez des élèves qui n’avaient pas été affectées vendredi.
Le phénomène qui s’est produit hier aurait été moins troublant que celui qui s’est produit vendredi, lors duquel seize élèves se sont évanouies. Pour le moment, l’origine de ces crises reste une énigme, aussi bien pour l’établissement scolaire que pour les parents d’élèves. Vendredi, les victimes ont témoigné avoir senti une odeur de gaz suffocante et avoir entendu quelqu’un les appeler et les effrayer avant que ce phénomène de groupe ne se produise. Certains parents des victimes racontent que leur enfant souffre d’une maladie chronique, comme l’asthme ou une maladie cardiaque.
Ce phénomène inquiète les parents. Lundi, lors d’un culte d’exorcisme à l’église de Mandroseza, chez les filles ayant été touchées par ce phénomène, quelques-unes ont encore fait des crises.
Miangaly Ralitera